Vues dans l’atelier de Marie-Ange Guilleminot ces deux immenses carpes pendues à la mezzanine comme au parapet le long d’un fleuve. Je vais arriver à Tōkyō pour la Fête des garçons, me dit-elle, le 5 mai. Enfin, c’était la Fête des garçons, qui est devenue la fête de tous les enfants, Kodomo no hi (子供の日). Au Japon aussi, il faut perdre d’ancestrales mauvaises habitudes. Mais les filles ont aussi leur fête, le 3 mars, Hina Matsuri (雛祭り) ou fête des poupées.
Il n’y a néanmoins que les familles qui ont eu au moins un garçon qui font flotter au vent, sur leur balcon, au sommet d’un mat en bambou, ces grands poissons. Autant que de membres de la famille, en ordre décroissant. Le plus grand, noir, symbolise le père ; le rouge, la mère. Ici, sans leurs rejetons.
Le très riche site awarewomenartists.com vient de consacrer une fiche à Marie-Ange Guilleminot, et chacun-e peut leur faire des suggestions ici. Je leur ai proposé cette première liste, non exhaustive, avec une série de liens vers des sites internets, et des propositions pour la rédaction de notices :