Le Musée des Erreurs au Japon 間 違 い 美 術 館

On retrouve ici le Kamishibai évoqué dans le post du 7 mai, dessiné par Bunpei Yorifuji. Yorifuji était à la librairie du Centre Pompidou à Paris pour signer son nouveau livre en français, paru aux Éditions B42.

J’ai pu pour la première fois constater que “Directeur du Musée des Erreurs”, composé en katakana sur ma carte de visite, produisait son effet ! Après échange de meishis donc, mon livre fut orné d’une très belle dédicace.

J’ai fait l’acquisition de Devenir un expert du Rakugaki, une méthode pour dessiner de manière très décomplexée. Bunpei Yorifuji part du principe que l’on sait dessiner tout ce que l’on aime, et que l’important est d’intégrer, voire d’exagérer certains détails signifiants, comme peuvent le faire les enfants. Je n’ai pas complètement mis en pratique encore, mais Bunpei est pour sûr un excellent pédagogue. La fabrication du livre lui-même répond aux critères de qualité japonais.

Victor Guégan, auteur B42, mais aussi l’un des Oracles (meishi de Max Bill), était là aussi. Et Victor semble avoir une parentée, au moins capillaire, avec le designer Shiro Kuramata, à en croire ce portrait de la fin des années 1970, par Makoto Wara.

Pendant ce temps, Alexandre Dimos, qui a co-fondé les Éditions B42 et connaît bien le Japon, me conseillait les meilleurs bars à saké de Tokyō, dont celui-ci, emballé dans le journal du jour. Est-ce que c’était celui que buvait On Kawara ?